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Les autorités algériennes interdisent le séminaire pour la Vérité, la Paix et la Conciliation

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Après avoir signé la  Convention internationale  contre les disparitions forcées, les autorités algériennes interdisent le séminaire pour la Vérité, la Paix et la Conciliation

Ce matin dès 8 heures, les agents de la sûreté d’Alger sont entrés dans l’Hôtel Mercure où devait se tenir le séminaire afin de notifier aux organisateurs son interdiction. Alors que l’autorisation avait été demandée aux ministères concernés,  il y a plus de deux mois et qu’aucune réponse n’était parvenue, c’est à la dernière minute que les autorités algériennes ont démontré une fois encore leur volonté de bafouer les libertés de réunion, de manifestation et d’expression en Algérie. Le commissaire général, les services de renseignements généraux et le chef de la sûreté sont venus en force pour empêcher en toute impunité les participants de se réunir alors que des familles de victimes, des représentants d’ONG, des journalistes et des représentants d’ambassade étaient déjà arrivés.

Après plus d’une heure de discussion, une grande partie des invités n’ont même pas pu passer la porte de l’hôtel. A  l’intérieur de la salle, l’électricité a été coupée, le matériel d’enregistrement a été retiré et les participants ont même éprouvé des difficultés à entrer dans la salle de conférence. C’est donc dans l’obscurité que les difficiles négociations se sont poursuivies entre les forces de police et les organisateurs. Ces derniers n’ont néanmoins pas cédé et ont essayé par tous les moyens de joindre un « haut responsable » qui n’a jamais répondu.  Les avocats présents ont vivement contesté ce déni de liberté tout comme les familles de victimes.  C’est donc à la lueur des bougies que les conférenciers se sont installés à la tribune. Malgré la résistance, les autorités ont obligé tout le monde à sortir de l’hôtel.

Tandis qu’un des objectifs du séminaire était d’ouvrir le dialogue avec le gouvernement, force est de constater qu’il n’est même pas prêt à respecter les droits les plus élémentaires. Le Ministre des Affaires Etrangères algérien s’est pourtant rendu hier à Paris et a signé la Convention pour la protection des personnes contre les disparitions forcées, qui aurait dû être un signe d’ouverture d’esprit sur cette question cruciale pour l’Algérie de demain mais les associations de victimes sont une nouvelle fois la cible d’une politique de deux poids, deux mesures et de manœuvres dictatoriales et subversives d’un pays qui affirme vouloir la « paix et la réconciliation ». 

Tous les participants se sont ensuite rendu devant la maison de la presse. La conférence de presse a été tenue dans la rue puisqu’ aucune salle ne nous a été prêtée. Les mères de disparu(e)s ont manifesté et ont brandi les photos de leurs proches et la banderole confectionnée pour le séminaire. Des membres du comité organisateur, des personnalités et des avocats ont été interviewés par des journalistes pour décrier cette violation flagrante des libertés fondamentales.
Le CFDA, SOS Disparu(e)s, l’ANFD, Djazairouna et Somoud regrettent amèrement de constater que les autorités algériennes refusent encore le dialogue et de construire une véritable paix et réconciliation.
Alger, le 7 février 2007
P/ le comité organisateur, Nassera Dutour
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